K_beek

2015

Localité

Forest

Type

Logements unifamilial social

Performance

Passif

Concours non retenu

Le groupe de maisons de la rue Kersbeek se caractérise par une architecture calme et ordonnée. Assemblage de maçonneries ouvragées, d’enduits en parties supérieures, l’ensemble de façades s’offrant à la rue compose la caractéristique extérieure majeure de leur valeur patrimoniale. Les façades arrière, moins qualitatives ou plus anodines, participent nettement moins à l’inscription des maisons dans un cadre architectural remarquable datant du début du 20ème siècle.

Notre intervention s’attache à l’homme, à son établissement, au chemin qu’il emprunte et surtout au bien-être que l’architecture peut générer en lui.

Cela peut sembler une évidence de dire que l’architecture est faite pour l’homme. Et pourtant… Elle résulte bien trop souvent d’objectifs mercantiles et, dans nos villes, l’espace donné à la voiture empiète fréquemment sur celui donné aux personnes… Ici, l’architecture a conservé cette volonté de privilégier l’homme et son espace.

Est-ce issu de la conception sociale de l’habitat de l’époque ou de l’envie d’habiter de ses occupants ?  Qu’importe, la conception de l’espace de « l’habiter » montre à l’évidence une préoccupation humaniste, une conception qui a imaginé un abri pour l’homme du XXème siècle et concrétisé un mode d’être.

Le projet tel que nous le concevons tente, à travers notre vision contemporaine de l’acte d’habiter en ville, de préserver l’humanisme présent, latent, et de le faire chanter aux rythmes du XXIème siècle.  En plus de correspondre à des besoins basiques (tant psychiques que physiologiques) caractérisant une certaine fonctionnalité, les espaces et l’architecture se veulent être à ‘’l’échelle humaine’’, générer du bien-être et offrir une dimension culturelle authentique.

 

L’espace de la ville est partagé; le rapport qu’un immeuble entretient avec son sol est dès lors fondamental dans la répartition et le partage de l’espace commun.

Les rez-de-chaussée des maisons conservent le rapport urbain originel établi avec la rue. Les entrées sont par contre agrémentées par un apport supplémentaire de lumière et une vue intérieur-extérieur grâce une double profondeur fortement vitrée. (Un contrôle social et un contact visuel sont plus aisés).

Le sol est aménagé avec simplicité, le matériau proposé est gris clair et se marie avec la végétation selon un assemblage de quatre rectangles. L’accès aux maisons est dès lors progressif, tout en étant dégagé et aisément accessibles.